Monty Alexander – D-Day

Une concordance historique très symbolique dont le maître du piano jazz moderne s’est saisi naturellement pour son album D-Day… en se souvenant aussi que son prénom (Montgomery) lui fut donné en hommage au célèbre général britannique qui participa à la libération de la France. Une expérience inouïe.

Le pianiste originaire de Kingston en Jamaïque, et installé aux États-Unis depuis soixante ans, est une véritable légende vivante. Un musicien à la créativité débordante, fruit d’un univers multiculturel et multiethnique, entre jazz et reggae. Admirablement entouré par les jeunes et brillants Luke Sellick à la contrebasse et Jason Brown à la batterie, il mêle sur scène des compositions iconiques datant de la période de guerre (I’ll Never Smile Again immortalisée par Frank Sinatra, Smile écrite par Charlie Chaplin pour son film Les Temps modernes) à des créations originales inspirées par le conflit et son extraordinaire dénouement. Ils y explorent les sentiments laissés par ce moment unique : l’héroïsme des combattants, l’espoir d’un nouveau départ, la confiance renouvelée en l’autre, le sens du sacrifice. Ils possèdent entre leurs mains un pan entier de l’histoire du jazz et leur joie à partager cette musique n’a d’égal que leur immense talent.